Les normes des chaussures de sécurité

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Le port des chaussures de sécurité au travail

Il y a bientôt vingt ans, l’INRS (Institut National de Recherche et de Sécurité) publiait une enquête révélant que 6,7 % des accidents du travail étaient liés aux pieds. Si ce chiffre n’a pas (ou peu) changé, cela signifierait qu’en France, chaque année, un million d’accidents du travail sont liés à une mauvaise protection du pied. Il est donc essentiel dans votre environnement professionnel de porter des équipements adaptés pour vous protéger.

Parce que chaque métier possède des contraintes qui lui sont propres (en termes d’environnement de travail, d’outillage, …), Kraft Workwear a décidé d’écrire un petit récapitulatif des normes des chaussures de sécurité à connaître :

Contraintes et caractéristiques des chaussures de sécurité

Les contraintes (au niveau des pieds) peuvent être classifiées en plusieurs types :

• Risques mécaniques : Risques de perforation, de chocs, d’écrasement
• Risques physiques (incluant les risques thermiques) : Risques électriques, risques d’exposition à la chaleur, au froid
• Risques chimiques (incluant les risques de rayonnement) : Risques de pénétration de fluides toxiques, corrosifs, risques d’exposition aux UV
• Risques biologiques : Risques liés au développement d’agents pathogènes
• Risques liés aux déplacements : Tous les risques « indirects » liés à un glissement de la chaussure sur le sol entraînant une chute, une torsion de la cheville

Si nous nous intéressons aux métiers du bâtiment, les risques les plus importants sont ceux mécaniques et ceux liés au déplacement de l’utilisateur sur chantier. Prenons l’exemple des couvreurs et des charpentiers. La norme retenue pour le choix des chaussures de chantier est “SRC” qui veut dire “antidérapant”. Cette norme de sécurité concerne la semelle et protège son porteur des risques de glisser sur toiture humide.

Certains métiers spécifiques, comme les électriciens, nécessitent aussi des équipements adaptés comme des chaussures à semelle polyuréthane isolante contre les risques électriques (nous y reviendrons dans un prochain article).

Pour diminuer les risques d’accidents face à ces contraintes, les fabricants de chaussures de sécurité ont notamment développé les caractéristiques techniques suivantes :

Normes pour les risques mécaniques et de déplacement

* Le mot métatarse décrit l’ensemble des cinq os du pied avant (les trois premières phalanges des orteils)

** Un matériau hydrofuge ne laisse pas passer l’eau et l’humidité, un matériau hydrophobe repousse l’eau

Normes pour les risques physiques et chimiques

Catégories des chaussures de sécurité avec embout de protection ISO 20345:2011

Cette catégorie correspond aux chaussures de sécurité avec emboutstrong>, comme la Cofra Summit ou les Cofra Goya, toutes deux des chaussures pour les travaux sur chantier. Elle regroupe les normes SB, S1, S1P, S2, S3, S4, S5. Cet embout est résistant aux chocs jusqu’à 200 Joules.

Chez Kraft, pour les métiers du bâtiment nous recommandons les chaussures de catégorie S3. Ce sont celles qui vous apporteront le plus de protection, notamment avec leur semelle anti-perforatrice.

Nous conseillons d’aller plus loin et de choisir des modèles S3 SRC qui sont, si vous avez bien lu, des chaussures de sécurité de catégorie S3 résistantes au glissement.

D’autres critères sont ensuite à prendre en compte pour le choix de vos chaussures, comme le confort (le top étant les Splitrock Timberland Pro), la hauteur de la chaussure, la tenue dans le temps, le système de laçage, le prix.

Claude, le béta-testeur de Kraft Workwear vous explique la norme S3 SRC en vidéo avec l’excellente chaussure de sécurité Solid Gear Falcon normée S3 SRC.

Pour les plus curieux, nous ferons un guide détaillé de choix de chaussures dans les semaines à venir ! Merci pour votre lecture et à bientôt chez Kraft !

N’hésitez pas à nous laisser un mot si vous souhaitez un article détaillé sur un produit !